Jean Pacalet 10.3.1951 – 7.7.2011

Jean Pacalet und der Mont Blanc

Heute ist der „Lautmaler unter den Tondichtern“ bereits acht Jahre tot.

Acht Jahre!  Du fehlst, Jean.

Vor kurzem hat dich der Maler Hans W. Scheibner aus Maßlow porträtiert. Dabei hat er nur ein einziges Konzert mit dir und deiner wuchtigen PIGINI-Geliebten gesehen. Und das ist 10 Jahre her. Ganz plötzlich, erzählt er, stieg die Erinnerung an dieses Konzert von 2009 in Ahrenshoop, anlässlich einer Ausstellungseröffnung des Bildhauers Jo Jastram in ihm hoch und es entstand – du würdest sagen –   „Jean Pacalet in Rost“…

Christoph Krumbholz hat es für eine kurze Sequenz zum Film gemacht. Natürlich mit deiner Musik, Jean.

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Nicht ahnend, welche Irritationen ein fehlendes Pronomen beim deutschen Publikum hervorrufen kann, hast du deine Komposition „Sieben Stücke für Kinder“ bei Konzerten in Deutschland oft mit „Sieben Stück(e) Kinder“ angekündigt. So wie du auch nicht damit einverstanden warst, dass das Restaurant Wieseneck in Kloster auf der Insel Hiddensee kein „e“ am Wortende vertrug. Es gibt heute noch Hiddenseeer die  – in memoriam an deine Konzerte und Inselsommer auf dem Eiland – bevorzugt in die „Wiesenecke“ gehen, wenn sie sich ein Feierabendbier gönnen.

Vor einigen Wochen rief mich ein französischer Theaterregisseur an. Er war auf der Suche nach den Noten deiner Bühnenmusik zu Goldinis „Das Café“, die du in den 90er Jahren für die comedie francaise in Paris geschrieben hattest. Ich fragte den Mann, warum er gerade nach dieser Partitur suchen würde? An die Inszenierung könne er sich kaum noch erinnern, dafür um so konkreter an deine  „Bühnen-Geräusch-Musik-Collage“.  Nur diese müsse es sein, wenn er das Stück im Herbst in der Bretagne zu inszenieren beginnt. 

Auf deiner Homepage www.jean-pacalet.de, sind nun viele deiner Stücke transkribiert. Erik Kross sei DANK! Und allen Akkordeonisten, die sich bis jetzt Noten heruntergeladen haben haben, auch.

So bleibt dein Oeuvre in der Welt.

Sollst nicht das Gefühl haben, Jean, dass wir hier unten faul wären. Kannst dich da oben gemütlich zurücklehnen und deinen Chablis trinken.

Wir vergessen dich nicht.

Wir, das sind doch ganz schön VIELE!

Jean Pacalet 10 mars 1951  –  07 juillet 2011

Il y a huit ans nous a quittés l‘accordéoniste et compositeur français Jean Pacalet, ce « poète qui peignait avec des sons ». Huit ans déjà !

Jean, tu nous manques.

Il n’y a pas longtemps, le peintre Hans W. Schreibner, de Maßlow, a fait un portrait de toi. Il ne t’a vu qu’une seule fois en concert, avec ton accordéon imposant de la marque PIGINI. C’était il y a dix ans. Il m‘a dit que le souvenir de ce concert de 2009 a surgi lors d’un vernissage du sculpteur Jo Jastram … et il a peint ton portrait. Tu l’aurais sans doute appelé „Jean Pacalet en rouille“.

Christoph Krumbholz l‘a fait vivre dans une brève vidéo. Bien sûr avec ta musique, Jean.                                                                     

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Ignorant quelle perplexité pouvait provoquer l‘absence d’une préposition chez le public allemand, tu annonçais souvent ton œuvre „Sieben Stücke für Kinder“ (Sept morceaux pour enfants“) comme „Sieben Stücke Kinder“ (Sept morceaux d‘enfants).

Tu préférais aussi appeler „Wiesenecke“ le restaurant „Wieseneck“ à Kloster sur l’île de Hiddensee. Encore aujourd’hui les touristes – en mémoire de tes merveilleux concerts – préfèrent aller dîner au „Wiesenecke“.

Il y a quelques semaines, un metteur en scène français me contactait, à la recherche des partitions de la musique de scène de pour „Le café“ de Goldini que tu avais écrite dans les années 90 pour la Comédie-Française. En réponse à ma question de savoir pourquoi il recherchait précisément cette musique-là, il m’a répondu qu’il se souvenait à peine de la mise en scène, mais parfaitement de la musique: « Cc‚est génial, cette manière d’adapter la musique concrète à la scène. »

En automne, en Bretagne, pour sa propre mise en scène de la pièce, il n’envisageait pas d’autre musique que la tienne.                              

Sur ton site www.jean-pacalet.de, géré par le compositeur Erik Kross, on peut trouver un grand nombre de transcriptions de tes oeuvres. Un grand merci à Erik ! Merci aussi à tous les accordéonistes qui les ont téléchargées.

S’il te plaît, Jean, ne dis pas qu‘ici bas, nous restons sans rien faire. Ce n’est pas vrai.

Mets-toi à l’aise là-haut pour siroter ton petit verre de Chablis.

Nous ne t’oublierons jamais !